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    Beth'Adverts
  • 11 juil. 2021
  • 4 min de lecture

Hello les filles

Après mon article sur les tendances vestimentaires Summer 21, quoi de plus logique que de parler comment accessoiriser nos OOTD !

J'aurais voulu sortir cet article avant mais le temps file file... Cependant, no panic nous ne sommes qu'au début de la période estivale et il est encore temps de shopper THE accessoire(s) et ça tombe bien ce sont les soldes :))


Je vous propose mes 5 pièces coup de cœur de la saison :


1 - Bijoux

On démarre par les bijoux qui me sont si chers et sans lesquels je ne sors jamais.


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On verra cet été une tendance pour les bijoux maillons.

Ils ont souvent été associés aux rappeurs bling bling et pourtant ce sont bien les incontournables de cet été.

N'hésitez pas à les porter XXL et osez l'accumulation !

On retrouve également la manchette : les modèles graphiques font sensation.

Aux poignets couture, le bracelet de force chez LV, en stracking doré chez Chanel, argenté chez Chloé...


Un échantillon ici des bijoux fabriqués en France par deux créatrices que j'affectionne particulièrement : @dominique_belchior @leynatbijoux


Vous l'aurez compris cet été les bijoux seront voyants !

On valide ?


2 - Le sac mini ou oversize

Qui aura la première place ?

D'un côté, nous avons le mini sac dont la tendance augmente depuis l'hiver dernier, et bien cela continue cet été.

On note d'ailleurs plusieurs modèles du sac seau lancés par des enseignes comme Lancel et The Kooples.


Pour la petite histoire, saviez-vous que le sac seau avait été à l'origine crée pour transporter les bouteilles de champagne ?


En mode minimaliste, plat, en sequins, en cuir, en transparence, les "micro-sacs" se portent en cross-body le jour et à la main en soirée.



De l'autre, nous avons l'oversized qui s'est grandement imposé lors de la dernière Fashion Week.

Façon sac à main ou panier.

On a pu le voir monogrammé, tie and dye, pop, en raphia pour les paniers, cette version large se dispute la première place avec le mini.


L'avantage de ces deux tendances c'est qu'elles matchent parfaitement avec n'importe quel look qu'il soit chic, bohème, rock ou glamour. Le tout est de savoir les porter avec style.


Et vous, vous êtes plutôt mini ou maxi bag ?

Personnellement, je suis plutôt maxi car je transporte souvent toute ma vie avec moi... Pour

moi un sac sert à y mettre ses affaires, et je ne pourrais absolument rien mettre dans un mini. Cette année j'ai totalement adhéré aux sac-cabas qui pour moi sont d'un pratique !

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Mes préférés ? Ceux de chez IBELIV qui au-delà de leur qualité et beauté racontent une belle histoire humaine (Site officiel / Instagram).






3 - La ceinture large

Tel un corset, la ceinture version large vient s'enrouler autour de la silhouette pour marquer les tailles mais aussi les esprits.

Elle se décline sur absolument tout : robes, pantalons, shorts, jupes, robes chemises...

Cet été, on marque pour se démarquer !



Et si on veut totalement être dans la tendance on marque en raphia !

Comme une envie de nature à la ville, le raphia est la matière chouchoute de cet été aussi bien pour les ceintures que pour les sacs/paniers comme je vous l'écrivait plus haut.


4 - Sortez coiffées

Le chapeau

Celui que l'on ne portait que lors d'une cérémonie ou à la plage pour se protéger du soleil est sur toutes les têtes et s'accorde parfaitement avec tous les looks.



Champêtre ou sophistiqué, il sera votre meilleur allié cet été et vous protègera des rayons de soleil par la même occasion.



Personnellement et tout comme pour les sac-cabas, je suis fan des modèles IBELIV.








Je ne peux pas vous parler chapeau sans vous partager un coup de cœur de l'an passé pour Hat Bag : Sophie sa créatrice a eu une idée de génie en créant des porte-chapeaux qui vous rendent la vie tellement plus facile lorsque vous voyagez ! Fini les chapeaux déformés à la l'arrivée ou qui vous encombrent les mains.


Je vous invite à aller consulter son site (Site officiel / Instagram).

Depuis que j'ai découvert cette marque et dès que je voyage avec un/des chapeau(x) c'est toujours avec mon Hat Bag et les mains libres !




Et si le chapeau ne vous convient pas, optez pour le bandeau / headband !

Pour la petite histoire, il faut remonter dans les années 20 pour voir l'apparition du bandeau porté par une nouvelle génération de femmes déterminées à souligner la coupe garçonne très en vogue à l'époque.

On peut d'ailleurs l'apercevoir chez les stars du cinéma muet et c'est l'accessoire incontournable associé à cette décennie et sans lequel toute fête et tenue autour du thème des "années folles" ne seraient complètes.

Plus tard, Coco Chanel, Jackie Kennedy, Brigitte Bardot, Grace Kelly, Audrey Hepburn, Sharon Tate, Diana Ross, Cher... en font l'accessoire indispensable lors de chacune de leurs apparitions.

Et pour les plus "jeunes" qui de mieux que Blair Waldorf de Gossip Girl !

Cet été, le bandeau qu'il soit foulard, carré, twilly... sera la touche cool-chic de vos looks.


Et pour rester stylée jusqu'au bout des pieds...


5 - Le Sabot


Parmi les grandes tendances accessoires de cet été, on ne peut que remarquer l'ascension fulgurante du sabot.



Soulier jugé désuet, il a été réédité façon luxe et fashion chez plusieurs maisons de couture et fait son grand come-back.




On en profite pour surfer sur la vague 70's très en vogue et on sort en grandes pompes !





Entre les bijoux maillons, les sacs oversized et les ceintures larges... l'été 2021 promet d'être largement remarqué !


Dites-moi sur quels accessoires avez-vous déjà flashé et que l'on vous verra porter cet été ?


N'oubliez pas qu'il est important de prendre en compte sa morphologie pour ne pas se sentir "noyée" sous un sac over size ou de trop larges maillons au cou ;))


Merci pour votre lecture et je vous souhaite un été des plus stylés.

Elisabeth


Sources : Lancel * The Kooples * Anine Bing * LV * Sezane * Ibeliv * Hat Bag * Celine * Ulla Johnson




 
 
 

Dernière mise à jour : 26 juin 2021


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J'ai découvert la marque dMN il y a un peu plus d'un an.

Depuis, mon engouement pour cette marque n'a fait que s'accentuer et ce n'est pas un hasard.


Pour ceux qui me suivent sur mon compte IG, vous savez à quel point je suis sensible à l'humain et aux histoires humaines.


Au-delà des pièces de prêt-à-porter qui vous rendent plus dingue les unes après les autres, j'ai eu un véritable coup de cœur humain pour sa co-fondatrice Paule Yefet.




Nous avions ce projet en commun depuis plusieurs mois mais la Covid et autres évènements l'ont retardé.

A travers cette interview, j'ai voulu vous partager l'histoire de cette marque mais aussi mettre à l'honneur une personne merveilleuse qui brille de par sa personnalité et qui fait scintiller ses créations.

Telle la broderie bijou au fil d'or qui caractérise les pièces dMN, rencontre avec une pépite qui mérite de briller : Paule Yefet


Qu'est-ce qui t'a amenée à la création de prêt-à-porter ? Je veux dire, étais-tu toute prédestinée à la mode ou avais-tu (ou tes parents) d'autres ambitions plus jeune ?

Aimer la mode pour moi c'est dans les gènes. J'ai une maman qui est extrêmement féminine qui a un goût très fort pour la mode, pour l'art de la table donc c'est un environnement dans lequel j'ai été élevée. Donc oui c'est quelque chose qui a toujours été en moi. Par contre, je ne pensais pas toute petite que j'allais créer une marque de vêtements, ce sont les choses de la vie qui m'y ont amenée.

J'ai fait mes études de communication et de journalisme, mes parents ne m'ont jamais dicté ce que je devais faire. J'ai eu la chance d'avoir des parents très ouverts qui m'ont juste dit qu'il fallait que je travaille pour être indépendante.

J'ai été élevée avec ces valeurs et surtout de faire ce que j'aime.


Raconte-nous en quelques mots la naissance de dMN, comment tout a commencé et depuis combien de temps ?

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En 2014, mon mari (depuis 15 ans dans le secteur du prêt-à-porter et qui avait des boutiques de multimarques) a racheté une marque qui s'appelait "Mer du Nord" qui est, à l'origine, une marque belge très connue en Belgique.

Il l'a rachetée dans le but de la réinventer et la mettre plus en avant en la développant avec sa sœur Joanna qui fait toujours partie de l'aventure aujourd'hui.

Seulement, l'identité de départ de la marque ne correspondait à ce qu'ils souhaitaient en faire et petit à petit un besoin de transformation s'est imposé et c'est là que je les ai rejoints dans le projet.

Ils étaient à ce moment-là en pleine réflexion et on a décidé de créer une marque que nous on voulait, telle que nous l'imaginions.

J'ai donc apporté mon opinion et mon vécu par rapport au métier que j'exerçais avant c'est à dire du personal shopping, du conseil en image et qu'avant d'avoir un produit qui manque c'est avant tout la manière de le vendre, de le présenter.

C'est donc comme ça que je suis arrivée par hasard dans l'aventure qui au départ était une marque rachetée par mon mari et c'était son travail. Je suis arrivée dans cette période de transformation et de naissance de nouvelle marque que l'on a appelée dMN (Demain).

C'est une fois que nous n'avions plus à respecter l'identité passée de cette marque rachetée, que mon mari a souhaité mettre dans dMN tout ce qu'il ne trouvait pas, lui, chez l'homme (des beaux détails, des belles finitions, des belles matières etc...).

Contrairement à ce qu'il pensait, je lui ai expliqué que nous, les femmes, avions également la même problématique : tout ce qui était qualitatif, intemporel et bien coupé devenait rapidement cher.


Avant dMN et comme mentionné juste avant, j'étais personal shopper et styliste indépendante pour des clientes. C'est en côtoyant mes clientes en les aidant à les habiller mais aussi à prendre confiance en elles qui nous a aidé à créer la marque mais aussi ce concept qui est d'associer une marque à une façon de mettre une personne à l'aise en lui proposant ce qui lui va réellement. Au-delà d'une marque on retrouve également le concept coaching chez dMN. Je vois ce dont les femmes ont besoin et ce qu'elles ne trouvent pas. Cette relation est un trésor et ça nous aide à répondre à leurs besoins en proposant des créations auxquelles on n'aurait pas forcément pensé car on a toutes des vies différentes, des corps différents, des désidératas différents et tout ça c'est génial car on répond à toutes les femmes.


Mon mari est un Bélier, un fonceur alors on s'est donc lancés très rapidement.

Un peu compliqué de définir le temps puisqu'en 2014 c'est le rachat de cette marque puis en 2017 la création de dMN donc je dirais réellement 4 ans de pure identité dMN.

On a ouvert notre première Suite au Royal Monceau en septembre 2018 et moi avant j'avais ouvert dans un appartement privé.

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Joanna qui accompagne mon mari depuis le début a été là pour le développement de dMN et c'est l'union de toutes ces personnes qui créé aujourd'hui dMN telle qu'elle existe.

Aujourd'hui Joanna gère la partie production qui est un pôle incontournable et primordial #familyaffair





Tu as toujours eu l'idée d'ouvrir en privé, jamais en boutique ?

Oui tout de suite !

En boutique je n'y arrive pas, je ne me retrouve pas, je n'ai pas les meilleurs conseils, les vendeuses ne s'y connaissent pas forcément, elles sont souvent payées à la commission et te poussent à l'achat même si ça ne te va pas.

C'est en passant du temps avec mes clientes lorsque j'étais personal shopper que je me suis rendue compte que l'on prenait du temps pour aller chez le médecin, et pour aller faire ses courses, qui sont des choses qui peuvent être des contraintes, pourquoi on ne prendrait pas le temps pour se faire plaisir, pour son shopping ?

Ici au Brach, je suis secondée par Letizia qui a une expérience de plus de 20 ans dans le milieu de la mode, un œil certain pour les détails et qui sait faire matcher la bonne pièce avec la cliente.

Ensembles, on va prendre le temps avec la cliente, on va discuter avec elle, voir ce qui lui va, imaginer plusieurs looks avec elle etc...


Pour moi quand on est une femme et qu'on se sent bien dans ses vêtements, on se sent bien dans sa peau, on se sent bien dans sa vie. Le bien-être passe aussi par le fait de se regarder dans un miroir et de se trouver belle. Les vêtements c'est comme les crèmes, comme la coiffure ça contribue à notre beauté.


Pourquoi dMN (DeMaiN) - Quelle signification cela a pour toi ? Un message particulier derrière ces 3 lettres ?


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Lorsque ça ne va pas, on se dit toujours que ça ira mieux demain, demain est un nouveau jour, aujourd'hui il pleut mais demain il fera beau...

C'est se projeter dans un futur proche avec des choses positives et aussi la femme de demain !


Quelle a été votre première pièce créée ? Avec quelle pièce iconique l'aventure dMN a-t-elle commencé ? Elle est aujourd'hui encadrée dans ton salon ?

Dans notre cas, dMN c'est une équipe avec mon mari, sa sœur, une autre personne.

Ce n'est pas une personne qui crée seule derrière son bureau.

Notre vision c'est d'avoir des produits qualitatifs et bien coupés.

On n'a pas créé une seule pièce on a créé un univers tous ensembles, on a crée une collection on a créé une femme !


On a eu des muses, notre première muse était Caroline de Maigret qui est l'ambassadrice Chanel et que l'on adore.

Aujourd'hui dans le monde entier la parisienne est une référence et Caroline avait justement écrit un livre sur la parisienne.

On s'est dit qu'aujourd'hui la femme de 2018, de 2021 ce n’est plus du tout la femme d'il y a 10 ans. Aujourd'hui la femme est une femme active, elle a 18 vies en une, elle doit être jolie au travail, chez elle, quand elle sort, être féminine.

On a réfléchi à tout cela, on a voulu créer une femme actuelle, sans tabous, sans barrières et on a créé des pièces intemporelles qui n'ont pas d'âge puis est née la première collection dMN.


Au départ on a créé des costumes car pour moi le costume peut être tourné de plusieurs façons : que l'on soit notaire ou avocat on va porter le costume, on va utiliser le blazer sur un jeans ou un cuir, une plus jeune peut mettre le blazer sur un t-shirt destroy. Le pantalon seul peut être porté avec une maille, un t-shirt ou une chemise plus habillée.

Donc au départ on a ciblé le "tailoring" qui était très important pour nous et parce qu'avec 2 pièces on pouvait faire 10 looks !

Après on est partis sur de belles chemises, avec de belles matières et on a fait l'iconique chemise CHLOE.


Depuis, chaque année on la réinvente : au départ elle était en coton, ensuite en soie, ensuite plus longue, puis plus courte et aujourd'hui on a même la robe Chloé !

Toutes les pièces on les a imaginées en se demandant quand est-ce qu'on pouvait les porter? On peut aussi bien mettre la Chloé à la plage sur un maillot de bain, au bureau, lors d'une soirée.

On veut que nos pièces s'utilisent !

Aujourd'hui on a tellement de choses alors qu'il nous suffit d'un intemporel que l'on peut décliner et emmener partout.


Donc en pièces iconiques de dMN on a la Chloé et la veste Armand qui était une des premières pièces des premières collections.

Et lorsqu'on a ouvert on a ouvert tout de suite avec une collection complète de 120 modèles ! Comme je le disais mon mari est un fonceur et voit tout de suite grand, il a voulu s'imposer immédiatement comme une vraie marque.

Aujourd'hui la personne qui s'habille chez nous peut prendre une vraie garde robe dMN quel que soit son style, son corps, son âge.


A partir du moment où tu as réfléchi à la création d'une pièce, combien de temps faut-il compter pour que celle-ci arrive dans la Suite du Brach (point de vente privé à Paris) ?

Comme on a le souci du détail et bien c'est très long.... C'est long parce qu'on choisit nos tissus, on fait nous-mêmes nos imprimés, on n'achète pas les choses déjà faites donc tout cela prend du temps. Créer, choisir les couleurs, avoir les tissus et ensuite comme on travaille avec des grandes usines de fabrication (France, Italie, Pologne) qui travaillent pour d'importants couturiers et bien dMN reste malgré tout une nouvelle marque française donc ça prend toujours beaucoup de temps.


Grâce à Carole notre "4ème Fantastique" le challenge des délais est hautement relevé !

On travaille d'une année sur l'autre : aujourd'hui au moment où l'on se parle on est en train de finir l'hiver 2021.

Pour les réassorts, comme je le disais, tout prend du temps et on travaille avec des usines où les horaires de travail sont importants, on ne travaille pas avec des enfants de 8 ans qui travaillent H24 (et on est fiers de ça !). On préfère prévoir plus de quantités au départ pour éviter justement les délais des réassorts qui sont souvent de 2-3 mois.

Aujourd'hui les filles ont l'habitude de précommander et d'attendre 2 mois. C'est une chance pour nous car quand elles aiment un produit elles sont ok pour attendre.


Pourrais-tu nous en dire un peu plus sur le processus de fabrication : travaillez-vous toujours avec les même fournisseurs ? En France ?

On a une base parce que ça se passe très bien avec nos fournisseurs que ce soit en France, en Italie ou en Pologne puis ensuite on rencontre de nouvelles personnes tout le temps donc ça évolue.

Par exemple, on a eu la chance de faire des manteaux en cachemire l'hiver dernier en édition limitée avec Loro Piana qui est une marque exceptionnelle dans la qualité.

De pouvoir s'associer à une telle maison c'était juste magique mais c'est assez récent et si on l'avait rencontré il y a 2 ans ils ne connaissaient pas dMN, on n'avait pas la même notoriété donc forcément plus on va dans le temps et plus on rencontre d'autres professionnels et plus on monte en gamme et donc du coup on travaille avec de nouveaux fournisseurs.


Je comprends que dMN crée également ses propres imprimés, ses propres boutons, etc... Est-ce une façon pour vous de créer une sorte d'exclusivité autour de chaque modèle ?

Oui totalement ! De la même façon que l'on crée l'exclusivité du détail du revers de la manche.

Ce que l'on cherche à faire c'est de donner encore plus à nos clientes : plus de détails, plus de jolies finitions et cela passe aussi par les imprimés et les détails des boutons.

On est constamment dans l'upgrade de nos pièces, il est important que nos clientes disent

"j'ai un détail sur ma veste que personne d'autre n'a" !

La petite touche qui fait la différence, la différence dMN.


En parlant d'exclusivité, les modèles dMN sortent en petite quantité et tu as réussi à justement faire en sorte que chaque femme se sente "exclusive" en portant une pièce dMN puisque les pièces sont rares et qu'on ne les trouve pas distribuées en grande quantité.

Qu'est-ce qui motive votre choix de ne pas distribuer à grande échelle si je puis dire ?

C'est une volonté afin que la femme se sente plus exclusive.

Au bout d'un moment de porter toujours les même vêtements, de voir toujours la même chose on finit par être écœurée.

Aujourd'hui tout le monde veut la même chose.

Avant avoir un sac Hermès c'était une rareté, un signe distinctif et aujourd'hui ça devient très voire trop courant, accessible.

J'adore et avant j'en rêvais mais aujourd'hui je me dis que si je dois m'acheter un sac alors je voudrais une édition limitée, pas un modèle que je vois partout.

Pour moi la rareté crée le désir, crée l'envie et on souhaite préserver cette exclusivité, cette rareté.



2020 a été pour tout le monde et toutes les activités une année particulière durant laquelle il a fallu revoir ses habitudes de travail : Comment t'es tu adaptée à ces changements et comment as-tu continué à satisfaire tes clientes confinées chez elles où avec des déplacements limités ?

Ça a été assez étonnant car ça nous a donné l'impression d'être déjà organisés en "mode Covid" avant la Covid.

En fait, notre manière de vendre au Brach, est déjà sur rdv, en privé ou à 2-3 personnes maximum.

Notre demande a augmenté car nos clientes avaient peur d'aller en boutique, de voir du monde et celles qui sortent dans les grands magasins sont tristes car ça manque de vie, on ne s'occupe pas d'elles.

Certaines n'allaient pas bien moralement donc quand elles viennent au Brach, nos clientes sont prises en charge, elles sont dans un endroit intime et chaleureux, on discute, on peut déjeuner, dîner ou prendre un apéro dans la suite.

Et comme il n'y avait plus trop grande chose à faire, ça devient un vrai divertissement qui leur fait oublier la situation actuelle.

Au niveau du produit, on fait des pièces que l'on peut mettre aussi bien avant, pendant ou après la Covid donc on continue à avoir envie de faire du shopping.

Et justement avec le développement des réunions en visio, il faut des beaux chemisiers et plusieurs ! La moindre sortie, même pour aller chercher les enfants à l'école, on a envie de bien s'habiller et de sortir un beau manteau ou blazer par exemple.

On a fait beaucoup plus de ventes par vidéo. Avant on en faisait quelques-unes notamment pour des ventes à l'étranger mais là la demande s'est accentuée ici-même.


Tu es un exemple de réussite féminine, tu habilles les femmes de 15 à... tu les sublimes qu'elles soient des people ou autres. Les jeunes filles qui vont lire cette interview peuvent, pour certaines, s'identifier et s'imprégner de ton parcours : as-tu rencontré des obstacles particuliers et notamment parce que tu es une femme ?

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Jamais d'obstacles en tant que femme.

Avant la création de dMN, j'ai travaillé dans plusieurs d'endroits avec des hommes, des femmes et à la limite les éventuels obstacles que j'ai pu rencontrer venaient même plus des femmes que des hommes.

En parlant au présent, des obstacles d'un point de vue général, on en a toujours dans la vie quoi que l'on fasse mais il faut continuer à aller de l'avant et se fixer des challenges c'est comme cela que l'on avance. Il faut juste se dire que les obstacles font partie du chemin.



Ce qui est important c'est d'avoir confiance en soi, être authentique et ne donner que du bien, du bien, du bien tout le temps !

Et puis il faut voir que l'on est déjà deux au sein de mon couple mais au total on est cinq donc on se motive tous ensemble, on a une énergie commune qui aide à passer les obstacles quand il y en a.

C'est une force d'être à plusieurs : quand on monte une marque tout seul c'est très dur, on a besoin de partager et se motiver. Il ne faut pas avoir peur de s'associer.

Et pour les jeunes filles qui vont lire ceci surtout faire ce que l'on aime et y rester fidèle. Ne pas forcément penser à l'argent mais transmettre sa passion car c'est ce qui nous fait grandir et prendre les nouvelles et bonnes directions.


Tu travailles en famille, est-ce pour toi essentiel et une façon de garder un équilibre familial et professionnel rassurant ?

Il y a bien sûr des points positifs et négatifs mais c'est vrai que le fait de travailler en famille c'est comme être dans un cocon.

On a des liens qui sont très forts, du respect après ce n'est pas toujours évident car il y a l'affectif aussi.

Quand on travaille dans un bureau et qu'on se dispute et bien le soir on claque la porte et on passe à autre chose, là quand on travaille en couple et en famille ce n'est pas possible.


Justement le fait de travailler en famille est-ce que ça ne fait pas tomber quelques limites comme discuter business un dimanche ou aux repas de famille etc... Ou est-ce qu'au contraire vous vous obligez à éviter toute discussion business en dehors du bureau ?

Où trouver le juste milieu en fait, y es tu parvenue ?

Alors ça c'est une discipline que mon mari a essayé de mettre en place mais moi je n'y arrive pas !

Il a vraiment voulu instaurer des limites en laissant son associée (moi) à la porte et retrouver sa femme à la maison.

Je me suis améliorée mais je continue à y travailler car je suis consciente de l'importance de stopper à la fin de la journée de travail. Et puis il faut lui demander à lui il a peut-être une opinion différente (rire)

Donc "In Progress" :) (Laëtitia, son bras droit au Brach en rit, raconte des anecdotes vécues et confirme qu'il y a de l'amélioration !)


Quand on te regarde, quand on va te voir ou au travers de tes stories, tu sembles toujours vivre à 100 à l'heure. Est-ce que tu arrives à te reposer Paule ? Arrives-tu à te bloquer des vacances reposantes, light, off et "déconnectées" je dirais ou fais-tu partie de ces personnes en constante activité même en vacances ?

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Alors.... non ! Je cogite tout le temps !!

Bon je m'améliore là aussi et j'ai même réussi à bien déconnecter l'été dernier.

J'ai commencé à apprendre à dire non à des rdv professionnels le week-end ou tard le soir car sinon je passe à côté de trop de choses, de ma famille, de mes enfants qui grandissent.

L'été dernier on a choisi un endroit calme où l'on ne me connaissait pas et où on ne me parlait pas de ma marque pour justement me focaliser plus vers l'intérieur.

Pour mon mari c'est sa famille avant tout donc on est partis dans un endroit neutre et cela m'a aussi permis de me concentrer sur mes envies et mes goûts qui m’aident à créer ensuite.


Tu es une working mum puisque tu as deux enfants : est-ce que du coup tu as déjà transmis cette passion pour la mode et la création à tes enfants ou au contraire ils ne veulent pas entendre parler de la relève dMN ?

Ils sont petits encore, ils ont 6 et 8 ans.

Je ne veux absolument pas les influencer, je veux qu'ils aillent là où ils ont envie. Jamais on leur a dit "faut travailler avec papa et maman".

Ils sont aussi un peu élevés à l'ancienne sans trop d'iPad, on ne leur parle jamais de "marques", ils n'ont aucune idée du rapport des marques avec de l'argent.


Ma fille aime dessiner et elle est créative. Elle peut remarquer une femme qui porte une de mes créations, elle reconnait mais ça s'arrête là.

Après elle me ressemble elle aime faire des associations de couleurs, elle est précieuse mais tout dans son âge et je fais très attention à ne pas la basculer car j'ai peur donc je continue encore à lui mettre des petites barrettes (rires)

Mon fils est lui beaucoup plus énergique et sportif !

Bien sûr si dMN continue de grandir et que l'un d'eux veut venir travailler avec nous demain bien évidemment welcome !


Il y a-t-il un projet "en sommeil" pour te diversifier dans les 10 prochaines années ? Créations d'accessoires, de compléments vestimentaires ou autres ? Un petit indice ?

Oui oui oui !!

Je rêve de faire des bijoux depuis très longtemps mais maintenant il y a tellement de bijoux, de marques partout. Après c'est aussi un peu pareil dans les vêtements alors je me dis qu'il ne faudrait pas que ça me freine.

J'aimerais créer un bijou un peu nouveau donc je suis au stade de la réflexion.

J'ai aussi envie de faire des capsules beachwear, sportswear... une capsule enfants.

On va dire qu'en premier objectif, ce serait plutôt de faire une capsule pour homme.

Donc homme et bijoux sont les premiers prochains objectifs !


Pour terminer, pourrais-tu nous dire dans quels points de vente peut-on trouver tes créations et, à part la France, dans quels autres pays ?

On a des revendeurs comme les Galeries Lafayette Champs-Elysées, des boutiques multimarques dans plusieurs arrondissements de Paris, en Province, à Cannes, à Monaco, en Corse, en Suisse, St Barth...



J'ai fait une entorse à ma règle... Habituellement je construis mes interviews autour de cinq questions mais là Paule est tellement captivante et inspirante que l'on a envie de lui poser un millier de questions !

Je la remercie pour son temps précieux et d'avoir accepté de se livrer sur mon Blog pour vous.


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Nous avons toujours le projet commun d'organiser un event ensembles qui a été repoussé pour cause de Covid et autres aléas, alors stay tuned!







Vous pouvez suivre dMN Paris et Paule sur Instagram

Paule vous reçoit sur RdV dans la Suite privée 108 de l'Hôtel Brach : 1 rue Jean Richepin - Paris 16

Retrouvez tous les points de ventes distributeurs sur le site officiel de dMN



J'espère que cette ITW vous a plu et vous aura permis de découvrir cette belle marque et co-fondatrice.

Dites-moi en commentaire et merci pour votre lecture ;))

Beth



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  • Photo du rédacteur: Beth'Adverts
    Beth'Adverts
  • 4 juin 2021
  • 11 min de lecture

Dernière mise à jour : 25 juin 2021

C'est sur une pulsion d'évasion que j'organise cette escapade en trois jours de temps ! Soif de liberté, soif de soleil, soif de voyages tout simplement.


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Pourquoi la Grèce ?

La destination présente plusieurs avantages : à 3h30 uniquement de Paris, soleil garanti, formalités Covid allégées et l'envie de visiter Santorin depuis un moment.

Au départ, Mykonos n'était pas prévu puis la destination est venue se greffer car une semaine entière à Santorin pouvait être trop longue.


Formalités :

Un Test PCR négatif de moins de 72h ou certificat de vaccination à jour.

Formulaire de localisation PLF à remplir en ligne sur le site du Ministère des Affaires étrangères ou sur le site du gouvernement Grec : Formulaire

A savoir qu'il faut effectuer les même démarches pour le retour en France.

Si le test PCR est gratuit en France, il coûte entre 60-150€ en Grèce en fonction de l'endroit où vous le faites. Vous obtenez les résultats entre 4-12h, c'est très rapide.


Jour 1

Vol Paris Orly > Mykonos avec Transavia (2 pers +1 bagage soute 477€)

Nous prenons un taxi depuis l'aéroport de Mykonos jusqu'à l'hôtel qui se trouve à une vingtaine de minutes (15€).

L'île étant petite, les distances aussi.


Installation à l'Hôtel Apiro que j'ai booké sur Booking.com

Je l'ai choisi pour quatre raisons : proximité avec Mykonos Downtown (15min à pied), leurs chambres face à la mer (je suis une amoureuse de la mer, la vue mer est un détail irrévocable pour moi), avoir des SPA privés dans les chambres et être à échelle humaine. Pas envie de séjourner dans un énorme complexe.

Les avis étaient très positifs sur ce hôtel également.

Nous avons choisi la Chambre King avec Jacuzzi privé sur la terrasse face à la mer.

Autre souhait de ma part : en cette période de crise sanitaire je ne me sentais pas à l'aise de me baigner dans la piscine principale de l'hôtel, je souhaitais quelque chose de "privé".

4 nuits avec petits-déjeuners (très bon et copieux) : 920€

Accueil, service, propreté, amabilité irréprochables ! J'y retourne les yeux fermés.



Après l'installation, nous allons nous balader downtown et dînons chez Niko's Tavern conseillé par l'hôtel. Restaurant familial qui propose de l'excellente cuisine grecque, très bien placé, avec une magnifique terrasse face à une jolie place et église.

Menu : 1 apéritif, 1 bonne bouteille de vin rouge, 2 plats de poisson (dont 1/2 homard grillé), 1 dessert, un café = 94€


Pompon de la soirée : Rencontre avec Petros un des trois pélicans/mascottes présents sur l'île. Comme un signe de bienvenue car nous n'avons plus eu l'occasion d'en apercevoir le reste du séjour. Heureusement la paparazzi dans l'âme que je suis n'a pas manqué de le prendre en photo :))

Découvrez l'histoire de cette mascotte de l'île en fin d'article.


Jour 2

Petit-déjeuner sur la terrasse de notre chambre et quelques minutes dans le jacuzzi, nous partons visiter les petites ruelles de Mykonos downtown il est déjà midi.

J'ai adoré les petites ruelles pavées blanches et bleues. Les petites boutiques typiques cachées, le bougainvillier qui grimpe sur les façades, on est immédiatement dans l'atmosphère.

Il fait beau, les locaux sont d'une gentillesse incroyable !



La mission de l'après-midi est de trouver une location et nous optons très rapidement pour un Quad : ce n'est pas la première fois, nous adorons ça et la destination s'y prête fortement.

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Nous louons chez "Best1" qui avait de très bons avis sur les sites.

Il y a tellement de loueurs qu'il faut vraiment se renseigner : certains ont des avis très négatifs et manquent apparemment de sérieux.


La personne est très agréable, pas "commerciale" à vouloir forcer la main.

Location pour 2 jours complets : 70€ ttc casques compris pour un 170cc parfait pour deux.



Après quelques tours en dehors de la ville (Mykonos downtown est piéton), nous allons dîner chez Végéra où nous avons réservé durant notre balade plus tôt en début d'après-midi.

Le restaurant se situe face au vieux port, on est en terrasse et l'esprit vacances prend tout son sens.

Menu : 1 apéritif, 1entrée, 2 plats de poisson/fruits de mer, 1 bonne bouteille de vin, 1 dessert et 1 café = 106€

Rentrer et se détendre de nouveau dans le jacuzzi.


Jour 3

Après le petit-déjeuner, départ en quad vers Fokos à environ 25min au Nord de l'île.

Coin et plage sauvages, entourés de dunes.

L'eau est limpide et turquoise, on se croirait aux Caraïbes !

Après une première baignade, on continue vers Kalo Livadi une autre plage à environ 15min vers le Sud.

Nous terminons la journée sur la plage de Agrari au Sud de l'île.

L'avantage des courtes distances c'est que cela nous donne l'impression de faire plein de choses en une seule journée.

La saison touristique n'a pas encore débuté, on commence à sentir une certaine effervescence dans les préparatifs des ouvertures.

Certains hôtels et restaurants sont fermés depuis plus d'un an, l'espoir renait !


Retour à l'hôtel et trempette à bulles habituelle.

L'inconvénient quand on roule c'est qu'on ne sent pas forcément le soleil taper, mais nos bras et hauts des genoux oui... oups ! On ne s'est pas protégés pour les trajets, la crème après-soleil est inévitable ce soir.


Dîner au restaurant "The Lucky Fish" dans une petite ruelle typique qui était juste superbe !

Menu : 1 apéritif, amuse-bouche, 2 plats de poisson/fruits de mer, 1 dessert, 1 bonne bouteille de vin et un café = 97€


Jour 4

Départ pour la plage de "Super Paradise" tout au Sud de l'île.

On s'installe dans la partie privée Jackie O' au pied de l'hôtel restaurant qui porte son nom.

Elle est considérée comme la plus belle plage privée de Mykonos : en effet mais par contre trop venteuse.

Celle qui a été la Première Dames des Etats-Unis se marie en 1968 au milliardaire grec Aristote Onassis et séjourne très régulièrement dans cette île.











Le vent devenant trop gênant, nous partons pour la plage de Psarou où nous restons jusqu'à 18h tellement on y est bien.


L'eau est turquoise et translucide dans toutes les plages que nous avons faites. Même si l'eau est encore fraîche à cette période de l'année (19°), nous avons tout de même fait de l'apnée mais avec combi !


Nous rendons le quad à 19h et dînons dans un restaurant mexicain (oui oui on change de continent le temps d'un dîner :)) "Appaloosa" qui avait de très bonnes critiques et qui apparaissait dans le top des restaurants Mykonos downtown.

Dans une ruelle à peine visible depuis l'allée principale, nous avons dégusté une très bon dîner typique et la serveuse nous a même fait un cours sur les vins de Mykonos (qui sont, au passage, de très bons vins).

Menu : 2 plats, 1 dessert, 2 verres de vin, 1 petite eaux gazeuse et un café = 57€


Jour 5

Aujourd'hui levés à 8h : après notre petit-déjeuner copieux et le check out, le taxi vient nous chercher à l'hôtel pour le port où nous devons prendre le ferry pour Santorin.

Le nouveau port se situe à environ 20min : 20€ de taxi


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J'avais réservé la traversée avec "Sea Jets"

Deux options possibles pour la traversée : 4h ou 1h40 en speed jet.

Afin de profiter de l'après-midi à Santorin, j'avais opté pour l'option la plus rapide.

Traversée 2 personnes seules (sans voiture) : 139€ ttc (sièges réservés)

Vous recevez un mail la veille pour faire votre check-in en ligne comme si vous preniez l'avion et cela génère des vouchers qui vous donnent accès à bord.


Le ferry fait un rapide stop à Naxos et la traversée est très agréable.

J'avais une appréhension sur l'option "speed" suite à une mauvais expérience entre la Guadeloupe et les Saintes mais finalement celle-ci est plutôt "soft".



Arrivée à Théra, le port de Santorin où le chauffeur de l'hôtel nous attend et nous conduit au Phos Boutique Hotel réservé pour notre séjour sur l'île.

L'hôtel se situe à 20-25min.


Nous constatons immédiatement la différence de relief par rapport à Mykonos : les villes sont toutes "perchées" en haut de montagne, les routes sont plus fréquentées, les distances semblent un peu plus longues.


Installation à l'hôtel où l'accueil est très professionnel et charmant.

Arrivée dans notre suite et là dès l'accès à la terrasse nous en prenons "plein la vue" (c'est vraiment le cas de le dire !) en découvrant la vue spectaculaire sur la Caldeira.

3 nuits avec petits-déjeuners : 1 581€



































Nous troquons le quad de Mykonos contre une voiture de location afin de faire la visite de l'île et optons pour un petit modèle pour pouvoir facilement se garer en ville et pour le fun.


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Nous sommes passés par le loueur Axion Rent a Car qui travaille avec l'hôtel et qui offre l'avantage de livrer la voiture directement à l'hôtel.

Ils ont aussi une agence que l'on peut contacter directement, aucune obligation de passer par un hôtel.

3 jours de location, livraison à l'hôtel et restitution à l'aéroport : 150€ tcc pour une Fiat 500 cc


Nous restons nous détendre un bon moment à l'hôtel (que je n'ai plus envie de quitter !) et profiter de la vue à couper le souffle depuis le jacuzzi de notre terrasse.


J'ai choisi cet hôtel principalement pour la vue exceptionnelle sur la Caldeira, pour ses prestations et toujours le fait que l'on était indépendants avec notre propre SPA en terrasse.



J'ai souvent vu des photos de Santorin avec des piscines en cascades les unes sur les autres, avec un vis-à-vis important (pour l'avoir vu en vrai lors des promenades, je peux vous assurer que certains se baignent presque avec leurs voisins), tous les passants ont une vue directe sur votre transat etc... il était hors de question d'être la curiosité des touristes quitte à s'éloigner de la ville.

C'est justement le cas, nous sommes en dehors de la ville mais nous sommes "seuls" avec pour seule voisine la vue spectaculaire.

L'hôtel est tellement bien agencé que vous n'avez aucun vis-à-vis sur les autres suites et vis versa.

Le prix de cette tranquillité c'est que vous ne pouvez rien faire à pied, il vous faut impérativement un moyen de transport mais nous avons préféré cette option et privilégier notre intimité.


Le soir, nous dînons au restaurant Le Panorama à 5min en voiture de l'hôtel.

Il est réputé pour sa magnifique vue sur le coucher de soleil (d'où le nom... :))

Et nous ne sommes pas déçus : aussi bien la vue, que le service et la carte, tout est parfait ! La serveuse parle même français ce qui est rare depuis notre arrivée et très agréable même si l'anglais n'est pas un souci.


Menu : 2 entrées, 1 bateau de fruits de mer grillés, 1 vin, 1 eau, 1 dessert et 1 café = 96€





Jour 6



Petit-déjeuner servi à 9h30 (nous choisissons la composition et l'horaire la veille)

Que demander de plus que de commencer la journée avec un magnifique plateau servi en terrasse face à la Caldeira.



Nous restons profiter du jacuzzi et nous détendre toute la matinée. Faire ce que nous n'avons jamais le temps à Paris.. lâcher prise, se laisser vivre sans regarder sa montre.


Nous partons direction Oia tout à l'opposé de l'île à 40min de notre hôtel.

Santorin est en forme de croissant de lune (l'autre moitié ayant été ensevelie lors de l'irruption volcanique -1600 av. JC et d'autres moins conséquentes au 20ème siècle).


Route panoramique superbe qui longe la mer.

Nous y restons tout l'après-midi à flâner dans les ruelles typiques et piétonnes. En bonne paparazzi que je suis, à faire une tonne de photos surtout des beaux toits bleus des clochers si réputés sur l'île.

Nous nous posons à Ammoudi pour prendre un verre et déguster une glace quasi les pieds dans l'eau avec une vue exceptionnelle.

Ce "quartier" est très réputé parce que c'est un des rares endroits en contre-bas de la falaise puisque toutes les villes sont en hauteur.

C'est donc un lieu prisé où l'on peut s'attabler face à la mer.



Une de nos activités favorites en vacances c'est la quête de restaurants ! Toujours traditionnels. Où que nous soyons, nous mettons un point d'honneur à manger local.


C'est ainsi que nous dînons au Strogili avec une terrasse sur le toit et qui offre une vue exceptionnelle sur un coucher de soleil aux couleurs rosées (vous commencez à me connaître... )

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Menu : 1 apéritif, 2 plats de fruits de mer, 2 verres de vin, 1 eau, 1 dessert et 1 café = 75€









Jour 7

Matinée habituelle, on reprend notre rythme farniente du matin : petit-déjeuner, bronzette et jacuzzi.


RdV à 13h45 pour notre test PCR de retour (80€/pers).

L'avantage c'est que vous avez les résultats entre 4-12h.


Nous enchaînons avec la visite de Fira à 20min de route.

Très jolie ville blanche en hauteur de falaise (comme toutes les autres d'ailleurs) avec une vue plongeante sur la mer.




Après une balade sous 30°, nous prenons le téléphérique pour descendre tout en bas en bord de mer (pas de plage).

6€ le trajet / personne - Dure 3-4min


Remontée possible à pied (+580 marches), téléphérique ou ... à dos de mulet "Donkey Ride"

Devinez quelle option nous avons choisie ? :))


















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Dix minutes de remontée qui resteront dans nos mémoires. Entre fous rires, amusements et panorama exceptionnel !




Nous partons ensuite pour la "plage noire" qui nous a été conseillée par l'hôtel et qui se trouve sur la côté Est de l'île et qui est une plage de sable noir comme on peut l'imaginer.

Nous y restons jusqu'en fin de journée allongés sur les transats à se relaxer face à la mer.


Sur le chemin du retour vers l'hôtel, nous nous arrêtons pour réserver un restaurant que nous avions repéré et dont la spécialité est le homard grillé.


Rituel de la baignade dans le jacuzzi face au soleil qui commence à se coucher.


Restaurant Aeolos Tavern dont la cuisine familiale est excellente.

Nous dégustons notre dernier dîner sur l'île toujours face au coucher de soleil sur la Caldeira.


Menu : 1 apéritif, 2 entrées, 1 grand homard grillé accompagné de salade et frites, une bonne bouteille de vin, 1 dessert, 1 café = 134€



Jour 8

Dernier petit-déjeuner et derniers moments de détente qui commencent à avoir le goût amer du départ.

Rangement des affaires et check out à 12h




On décide d'aller à Kamari pour visiter Ancient Théra qui est une cité antique grecque. On dit que ce sont des ruines archéologiques à ciel ouvert.

Il nous faudra grimper et grimper (en voiture hein on ne vas pas s'infliger un sacrifice le dernier jour !). Plusieurs virages en épingle à cheveux et enfin on accède au sommet et aux ruines. La vue depuis le sommet est vertigineuse.










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Déjeuner sur la plage de Kamari. Léger car nous n'avons pas trop faim mais comme l'aéroport de Santorin est très petit on n'aura pas beaucoup d'options pour le dîner.




Et puis tout s'enchaîne : retour de la voiture à l'aéroport, formalités et longue queue pour le contrôle. L'aéroport est petit, un seul tapis ouvert alors quand 2 avions décollent au même moment, il y a foule et ... queues immenses !


Vol retour Santorin > Paris Orly toujours avec Transavia (2 pers +1 bagage soute 765€)

Nous décollons à 20h pour une arrivée à Paris Orly à 22h30.



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* Tenir compte que les tarifs annoncés ici sont basse-saison

* Les prix des poissons entiers au restaurant sont la plupart du temps au poids

* Seuls 3 cliniques font des tests PCR sur Santorin donc prévoir un délai pour un rdv en haute-saison

* Les formalités ou autres détails donnés sont à placer dans le contexte de la situation sanitaire Covid en cours au moment du voyage

* +1h de décalage horaire seulement



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Rencontre avec Petros, mascotte de Mykonos

Petros était un pélican blanc qui a eu le privilège et l'honneur de devenir la mascotte officielle de l'île grecque de Mykonos.

En 1958 il a été retrouvé blessé au large des côtes de l'île cosmopolite par un pêcheur. Ramené à la vie, le pélican est resté sur l'île et a été rapidement adopté par les habitants, qui l'ont surnommé Petros. En grec, le mot "petro" signifie pierre ou roche, mais peut aussi vouloir dire grincheux et vieux.

Malheureusement, Petros le Pélican a été tué par une voiture le 2 décembre 1985, après plus de 30 ans passés sur l’île.

Jackie Kennedy Onassis, une habituée de l'île, fit don à ses résidents d'un pélican nommé Irene. Le zoo de Hambourg a également fait don d'un pélican nommé Petros, et quelques années plus tard, un autre pélican blessé s'est retrouvé à Mykonos.

Aujourd'hui, il n'y a pas 1 mais 3 pélicans qui circulent librement dans la ville.

Si vous visitez Mykonos, essayez de repérer l'un de ces pélicans. Ce ne sera peut-être plus Petros, mais les pélicans résidents actuels essaient définitivement de préserver l'héritage de la mascotte d'origine.

Celui sur la photo se promenait tranquillement aux abords de Niko's Tavern le soir de notre arrivée. Les serveurs ont confirmé qu'il s'agissait de Petros.

Nous n'en avons plus revu aucun.




Merci pour votre lecture, merci pour tous les échanges sur IG durant ce séjour et tout l'intérêt qu'il vous a suscité.

Merci également à toute la population grecque rencontrée pour leur accueil et amabilité exceptionnelle.

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